écologie du numérique

Nettoyage numérique, n’oublions pas les gestes simples

« La force des petits gestes : Chaque geste entraine après soi une responsabilité éternelle. Il y a des gestes omis qui condamneront. » Gérard Martin.

Petit rappel des bonnes pratiques numériques

Les petits fleuves font les grandes rivières.

Dans ce temps de confinement, pensons également aux bonnes pratiques, qui permettent d’économiser « l’énergie ».

  • Ouvrez un nombre de fenêtres limitées sur votre ordinateur, vos onglets communiquent et envoient constamment des informations. Optez plutôt pour les marque-pages.
  • Limitez les mails ;
  • Limitez le téléchargement sur les plateformes de streaming tel que Youtube et netflix.
  • Mettez votre ordinateur en mode veille et pensez à éteindre l’écran
  • Allégez vos pages WEB
  • Limitez la taille des pièces jointes et supprimer ses mails les mails inutiles ;
  • Stockez les fichiers localement ;

Et un bon nettoyage s’impose :

Ce n’est pas toujours simple de penser écologie numérique mais prendre les bonnes habitudes, petit à petit c’est important.

Le printemps arrive, cela rime avec nettoyage numérique, tous les ans en mars, vous avez le Digital Cleanup Day !

RDV le jeudi 14 mars
Digital cleanup day le 14 mars à 14H

Cette année 2024, 1286 Digital Cleanups sont organisés. https://digital-cleanup-day.fr/

J’ai décidé de participer à ma manière, voici le lien de l’événement : https://digital-cleanup-day.fr/cleanup/sandrine-missakian/

Digital Cleanup Données
Ce Digital Cleanup prévoit de nettoyer :

  • Fichiers bureautiques
  • Smartphone

Description :

Prendre une heure pour faire un nettoyage numérique !
Rdv le jeudi 14 mars, à 14H, chez lili à Saint rémy les Chevreuse (78) avec votre ordi pour boire un café et passer à l’action pour mettre en pratique ses bonnes résolutions « numériques » !
Chacun paie sa conso. bonne ambiance assurée avec au menu café et douceur maison !
Merci de confirmer sa présence pour réserver un espace de papotage et nettoyage virtuel 😉
Inscription limitée aux 10 premiers inscrits par mail Sandrine@apexpme.com

Truc et astuce pour se désabonner rapidement en 3 clics !

Sur votre ordinateur, ouvrez Gmail. Ouvrez un e-mail de l’expéditeur dont vous ne souhaitez plus recevoir les messages. À côté du nom de l’expéditeur, cliquez sur Se désabonner. Dans le pop-up qui s’affiche, cliquez sur Se désabonner.

Se désabonner rapidement : Sur votre ordinateur, ouvrez Gmail. Ouvrez un e-mail de l'expéditeur dont vous ne souhaitez plus recevoir les messages. À côté du nom de l'expéditeur, cliquez sur Se désabonner. Dans le pop-up qui s'affiche, cliquez sur Se désabonner.
Digital Cleanup day - bingo niveau intermédiaire

De mon coté, je suis loin d’être exemplaire car j’ai tendance à partager beaucoup sur les réseaux sociaux mais je m’applique à videz mes corbeilles et supprimez les newsletters non nécessaires… Ce temps de confinement est peut être le moment de prendre de bonnes résolutions. Vous pouvez utiliser une solution gratuite pour rendre votre boîte mail écolo 👉 cleanfox.io

Un mail émet en moyenne 4 à 50g de CO2 par an. Le bilan carbone d’un sac plastique est d’en moyenne 10g de CO2 par an, alors pourquoi garder des mails inutiles et obsolètes ?

Cleanfox vous aide à vous en débarrassez et ne plus recevoir de newsletters indésirables.

La pollution numérique avec des outils telque cleanfox
La pollution numérique avec des outils telque cleanfox

Une infographie réalisée par Simon Lebrun, jeune étudiant de My Digital School de Saint-Quentin-en-Yvelines, en Bachelor 1 Cycle Web et Digital lors d’un travail de réflexion sur l’économie numérique sur le rapport de l’ADEME;

L’ADEME vient de sortir également ses 10 bons gestes numériques lorsque nous sommes en télétravail

Extrait : « Le télétravail évite de nombreux déplacements, réduit nos émissions de gaz à effet de serre et améliore la qualité de l’air. Mais les pratiques numériques ont aussi des impacts. Alors comment adopter les bons gestes ?

© A. BOUISSOU/TERRA

Les échanges numériques se multiplient avec les nombreux salariés en télétravail. Les réseaux sont très sollicités et des risques de saturation peuvent exister.

10 conseils pour alléger les infrastructures et diminuer les consommations d’énergie.

Echanges professionnels, recherches internet, visioconférences, appels téléphoniques… nous utilisons toute la journée du matériel et des infrastructures numériques qui consomment de l’énergie.
Des experts affirment qu’aujourd’hui le numérique est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Et, au rythme actuel, ce chiffre pourrait doubler d’ici 2025.

 Utiliser le Wifi plutôt que la 4G sur les téléphones portables

Sur votre téléphone portable, utilisez de préférence le Wifi quand vous travaillez à la maison. Il sollicite moins le réseau que la 4G. Vous pouvez aussi utiliser le réseau filiaire pour connecter votre ordinateur à votre box. »

GREENPEACE :

La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques

Toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO₂. C’est ce qu’on appelle le poids carbone. Dans ce cycle de vie, c’est la fabrication d’un appareil qui demande le plus d’énergie, bien plus que celle nécessaire ensuite à le faire fonctionner…

L’indice de réparabilité :

Une avancée intéressante en ce début 2021, voici un extrait de l’article de l’ADEME :

Réglementations

  • La Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire publiée le 10 février 2020 a inscrit la réparation comme une priorité. Elle consacre 10 articles sur la réparation. Une des mesures phare de cette Loi prévoit notamment d’afficher à partir du 1er janvier 2021 un indice de réparabilité sur les équipements électriques et électroniques afin de permettre au consommateur de savoir si son produit est réparable, difficilement réparable ou non réparable.

Pour en savoir plus je vous invite à consulter le lien de leur site.

L’article du MONDE donne également plus d’éclairage sur ce nouvel indice :

indice de réparabilité

Voici un autre article qui permet de comprendre rapidement ce que représente l’indice de réparabilité. :

’indice se présente sous la forme d’une note sur 10, accompagnée d’un visuel dédié. Selon la note, le pictogramme peut adopter différentes couleurs : vert foncé, vert clair, jaune, orange ou rouge. Selon le même principe que l’étiquette énergie, plus la note est vertueuse (proche de 10/10), plus l’étiquetage se rapproche du vert foncé. Au contraire, plus la note est mauvaise, moins l’appareil est réparable, plus son indice tend vers le rouge.

Comme l’étiquette énergie, l’indice de réparabilité est calculé par les fabricants, grâce à des feuilles de calcul mises à leur disposition. Ils doivent fournir cet indice aux distributeurs et vendeurs, qui ont la charge de le faire connaître au consommateur, « sans frais, au moment de l’acte d’achat » précise la loi, « par voie de marquage, d’étiquetage, d’affichage ou par tout autre procédé approprié ».
Quelle que soit la catégorie d’appareil, l’indice est calculé selon 5 critères dont certains sont divisés en sous-critères.

• Critère 1 : la disponibilité de la documentation technique.

Ce critère tient compte de la durée de disponibilité des documents techniques et fournissant des conseils d’usage et d’entretien.

• Critère 2 : la démontabilité de l’appareil.

Il se divise en trois sous-critères : la facilité de démontage des pièces les plus souvent sujettes à des pannes ou à la casse, les outils nécessaires au démontage (qui doivent idéalement être « universels ») et les caractéristiques de fixation des pièces (le vissage doit notamment être privilégié au collage, ce qui facilite le démontage).

• Critère 3 : la disponibilité des pièces détachées.

Ce critère compte quatre sous-critères : la durée de disponibilité des pièces les plus enclines à casser ou tomber en panne (qui doit naturellement être la plus longue possible), la durée de disponibilité des pièces secondaires puis le délai de livraison de ces éléments (pièces principales puis pièces secondaires).

• Critère 4 : le prix des pièces détachées.

Ce critère consiste à calculer un ratio du prix des pièces détachées (celles les plus sujettes aux casses et pannes) sur le prix de l’appareil neuf (sur la base du prix public indicatif). En effet, pour encourager la réparation, le prix des pièces ne doit pas être trop élevé par rapport au prix d’achat de l’équipement.

• Critère 5 : spécifique à chaque catégorie d’appareil

Il est divisé en trois sous-critères. Dans le cas des lave-linge, sont encouragés un compteur d’usage visible de l’utilisateur, la possibilité d’assistance à distance et de réinitialisation logicielle.

RETOUR SUR LES INFOGRAPHIES d’autres bonnes pratiques sur l’article consacré à la pollution invisible du web que nous avions rédigé fin 2019.

Les bonnes pratiques - écologie numérique
Pollution numérique les bonnes pratiques

Et la pollution numérique

MAJ 23 juin 2020

12 applis pour mesurer son empreinte carbone et tenter de devenir un green citizen

#digitaldurable Planète

Urgence climatique oblige, nous avons tous envie de faire un geste. Oui, mais comment ? De nombreuses applications promettent aujourd’hui de vous guider.

Article de Orange qui Zoom sur 12 d’entre elles

1 réflexion au sujet de “Nettoyage numérique, n’oublions pas les gestes simples”

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