Le digital pollue, c’est un fait ! Alors comment faire pour changer nos habitudes ?

Qui a pris l’entière conscience de son impact digital (personnel ou professionnel) et des conséquences sur l’environnement ?
C’était en 2013, un ami nous relate une information lue la veille :
« Les saumons perdaient le nord, à cause du réchauffement des eaux. »
Pourquoi ? La pollution digitale !
Des baies de brassages (serveur) avaient été installées près des rivières pour « refroidir » naturellement celles-ci mais augmentaient de fait la température des rivières avoisinantes.
La prise de conscience était là.
1/ Les faits sont là ! Nous avons besoin de communiquer sur les réseaux :
Nous sommes d’accord qu’il faut réduire la pollution invisible mais que fait on aujourd’hui pour polluer moins ? Comment maîtriser cette pollution invisible produite par nos modes de « consommation digitale » ?
Je discute avec un ami chef d’entreprise qui me dit qu’il ne sait plus comment faire avec le digital car il travaille en produisant des cartes à graines 100% bio dégradable.
Le constat : On sait que dès qu’on produit, on pollue ! Le dilemme continue puisque qu’il faut en plus de produire, communiquer et le faire sur le web alors que celui là même est responsable d’une partie de la destruction de la planète !
2/ Quelques solutions à portée de clics :
– Se former et former pour moins polluer :
Prendre conscience est une première étape, puis s’obliger à prendre les bons réflexes. J’ai d’abord traité à la main ma boite mail. Désabonnement des newsletters inutiles et le tri systématique de mes mails. Discussion avec des amis, des membres de mon réseau pour leur dire qu’ils peuvent aussi agir individuellement.
J’ai testé Cleanfox qui permet de « combattre » les spams et autres abonnements automatiques et là j’ai comparé mon résultat à celui d’un ami « digiteur/influenceur »; L’écart était fou ! La preuve que l’action quotidienne à un sens (n’en déplaise à certains) et que la prise de conscience et l’action amènent à des résultats conséquents.
– Agir avec quelques actions simples :
Une infographie vaut mieux qu’un long discours. 9 actions simples à mettre en place
Chacun peut agir et il faut mettre en lumière toutes les bonnes pratiques et actions.
– Encourager des actions :
Mon coup de coeur, Inès Leonarduzzi, CEO de Digital For The Planet. Elle est intervenue aux côtés du CEO de Cleanfox, à l’occasion des #axatalk sur la thématique suivante : « L’impact des nouvelles technologies et du numérique sur l’environnement. » . Une personnalité attachante (la sororité) qu’il faut mettre en lumière car elle porte fièrement les idées du changement de consommation du WEB.
Pour ceux qui veulent en savoir plus voici le lien du site internet :https://digitalfortheplanet.com/
3/ La digitale detox :
J’ai testé pour vous la digitale detox. Je n’ai pas fait exprès j’ai perdu mon portable !
Au delà, de la frustration de la perte, de la digestion du coût financier, je me suis rendue compte à quel point j’étais devenue « addict » de mon outil de travail.
Difficile de vivre sans être connecté aux uns et aux autres, pourtant au bout de 2 jours, le sevrage a opéré et finalement on se dit qu’on arrive à vivre sans ou presque !
Quelques jours, après ma mésaventure, ma fille casse son portable, et là, à nouveau, la crise… Comment la joindre ? Comment va-t-elle regarder les horaires des RER, des bus ? Comment va-t-elle trouver ses devoirs sur l’ENT ? C’est une dépendance consciente et subit. Un lien au monde virtuel qui nous emprisonne petit à petit dans nos habitudes. De son coté, ma fille a retrouvé un petit téléphone qui lui permet de recevoir les appels et les SMS ! La fonction première du téléphone quoi 😉
Difficile de vivre sans ! mais réalisable ! Notre force être agile et nous adapter. J’ai décidé de prendre du recul avec le digital.
J’ai investi dans un radio réveil !
J’éteins mon téléphone le soir et le rallume le matin.
Je reprends mon bloc note pour mieux fixer mes idées.
Je mémorise les principaux numéros de téléphone !
J’utilise le digital quand cela semble nécessaire.
Loin de moi l’idée de prêcher la bonne parole ou dire qu’il faut perdre son téléphone pour se reconnecter aux gens et aux choses, car force est de constater que nous sommes des êtres sociaux et que nous avons besoin d’échanger pour nous sentir vivant.