De la Résistance à l’acceptation : Mon Parcours vers le goût des choses simples.

Adopter une alimentation végétarienne n’a pas été un choix soudain. C’est un chemin fait de prises de conscience, de curiosités culinaires, d’expérimentations… et parfois d’histoires de famille. Aujourd’hui, beaucoup de personnes s’interrogent sur les bénéfices d’un régime végétarien. Ces bénéfices incluent la santé, l’environnement, le bien-être animal, le goût ou la simple recherche d’équilibre.
Dans cet article, je partage mon propre parcours vers le végétarisme, entre souvenirs d’enfance, résistances, découvertes et alignement personnel. Une transition douce, intuitive, pleine d’anecdotes — et peut-être inspirante si vous aussi vous vous questionnez sur votre façon de manger.

Comment je suis devenue végétarienne (sans jamais l’avoir vraiment décidé) ?

Est-ce qu’un jour je me suis réveillée végétarienne ?
Non.
Ça a été un chemin. Lent, parfois surprenant, et puis… des évidences.

Quand j’étais enfant, on me punissait quand je ne mangeais pas ma viande. la sanction : Punie au pied de l’escalier !
On m’appelait “la reine des boulettes”. Je mâchais, je mâchais… Je transformais la viande en une petite boule compacte. Je la donnais — plus ou moins discrètement — à ma chienne Lady. Chez ma grand-mère Louisa, il n’y avait pas de chien. Elle a donc eu droit à “la plante à boulettes” ! Autant dire que mon imagination n’avait pas de limites quand il s’agissait de se débarrasser de la viande !

Puis j’ai grandi avec le diktat :
“Si tu veux être en bonne santé, mange de la viande !”
Je m’y suis pliée — plutôt moins que plus. Cela a continué jusqu’au jour où ma fille aînée nous annonce qu’elle devient végétarienne. Sur le moment, j’ai été surprise. Puis rapidement, très fière.
Sa sœur a suivi peu après. Et moi… j’ai été la plus résistante. Non pas au changement climatique, hélas, mais au changement d’alimentation. Cette petite voix intérieure qui me répétait : “Tu vas manquer de fer, de vitamines B12, attention…”

Puis un jour, au restaurant, je commande un steak haché bien cuit. Et là : impossible de le manger. Mon corps s’était déjà positionné avant ma tête.

C’est à ce moment-là que j’ai compris : ce n’était plus pour moi.

Et après tout, nos ancêtres étaient des marcheurs-cueilleurs. Alors pourquoi avais-je honte de dire que j’étais devenue végétarienne ?

Expliquer, encore et encore…

À plusieurs reprises, j’ai dû rappeler à des amis que non, les végétariens ne mangent pas de poisson. Le poisson, c’est pour les pesco-végétariens (pas de viande, mais du poisson, crustacés et mollusques).

Ma petite victoire, c’est quand ma mère a fini par intégrer que : oui, nous sommes végétariennes.
Et non, ce n’est pas une maladie.
(Je compatis d’ailleurs profondément avec les personnes intolérantes au gluten et toutes les explications interminables qui vont avec.)

J’ai même osé faire la révélation à ma cousine bretonne… et ça aussi, c’est passé !

Je me souviens d’une discussion autour de la galette saucisse l’an dernier qui m’avait mise très mal à l’aise

Alignement

Aujourd’hui, je suis heureuse d’aligner mes convictions personnelles avec mes goûts.
J’assume totalement d’aimer encore certains produits au goût de viande. C’est comme une petite madeleine de Proust. Cela me rappelle une autre époque.

Mon prochain défi ?
Trouver LE meilleur “saucisson” veggie pour mon prochain apéro.
Parce que oui, on peut être végétarienne… et aimer le goût du saucisson !

végétarien kokopelli

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